TU COMUNIDAD DE CUENTOS EN INTERNET
Noticias Foro Mesa Azul

Inicio / Lista de Foros / General :: Anuncios / Un francés valiente - [F:12:8489]


Llan,28.03.2007
¡Hola!
Buscando algun sitio en internet para desarrollar mi práctica de la lengua española (soy francés) acabo de descubrir este foro. No sé si podré escribir un cuento, pero lo intentaré.
Un francés valiente ¡hoy en día!
 
Llan,01.04.2007
Bueno, esta claro que los francéses proveídos de un nombre celta no son los bienvenidos aquí.
Me voy a ver en otro lugar si allí estoy.
 
barrasin,01.04.2007
bienvenu mon ami!
 
salambo,01.04.2007
Aaaaaah ... Enfin ! merci à toi, barrasin qui parle français.

Me sentía solito...
 
Llan,01.04.2007
¡Caramba! Me conecté con el nick de mi mujer... ¡qué va a matarme !
 
iolanthe,01.04.2007
Llan te han pillao!
 
jovauri,01.04.2007
Esto va de mal en peor. Los clones ya se quieren internacionalizar.
 
salambo,02.04.2007
ji ji ji
 
colomba_blue,02.04.2007
por lo menos hay clones con clase, que escriben en francés...
 
_poemme_,02.04.2007
mais oui
 
SorGalim,02.04.2007
Mais, vous n'avez pas fait l'amour. Néanmoins, oui m'avez-vous pensé ?... Les doutes n'existent pas là.. Jajajajaja!!
 
MajoLindia,02.04.2007
Je veux croiser l'océan pour être entre vos bras.


 
MajoLindia,02.04.2007

 
MajoLindia,02.04.2007
dans les bras de mon mari
 
SorGalim,02.04.2007
Je veux aussi croiser l'océan pour être entre ses bras !!! jaja

 
MajoLindia,02.04.2007
Ce joli il doit être celui, pour être dans des vos bras, ma fille

 
isavo,02.04.2007
je,cuento corto:Gracias a un Francés que quería escribir en lengua española,se descubrió a tantos de lengua española que querían escribir en francés.wow!
 
MajoLindia,02.04.2007
ajajajjaaaa
 
cramberria,02.04.2007
vous sommes tré joli mon amies, je parle a petit francais ¿?
 
SorGalim,02.04.2007
Jajajajaja!
 
isavo,02.04.2007
y digo: Del francés nadie supo cosa alguna..¿Acaso los valientes no practican?
 
MajoLindia,02.04.2007
Je parle a petit francais aussi, ma fille cram.



 
isavo,02.04.2007
tengo dos finales...
Ni tan valiente
ji...ni tan francés...
 
cramberria,02.04.2007
oh la la! mon cheri amies, quel est ton nom ¿?
 
MajoLindia,02.04.2007
aaajajajjajaaa!!!
 
cramberria,02.04.2007
jajaja!
 
MajoLindia,02.04.2007
Je pars d'ici ou finirai même mais fou

:S
 
SorGalim,02.04.2007
Qué bobadas! jajajaja
 
MajoLindia,02.04.2007
ajajajaajjaaaaaaaaaaaaa!!!!!
 
cramberria,02.04.2007
qué dices Majo? jajaja!
 
MajoLindia,02.04.2007
Que mejor me piro de aquí porque acabaré más loca de lo que estoy.
Eso dije.
ajajajajajaaaaaaaaaaaaa!!!

 
cramberria,02.04.2007
 
SorGalim,02.04.2007
Majo... tu es déjà folle!
 
cramberria,02.04.2007
folle está en francés?
 
MajoLindia,02.04.2007
Che, pelotuda del orto, no me cagués!!

aaaaaaajajajajajajajajajaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
 
MajoLindia,02.04.2007
¡¡¡RELOCA VOS!!!
 
SorGalim,02.04.2007
SOS LOCA o NO?
jajajaja
 
MajoLindia,02.04.2007
truely beaucoup
 
SorGalim,02.04.2007
Yo soy loca, y a mucha honra.
 
SorGalim,02.04.2007
Je suis folle avec beaucoup d'honneur!!!
 
MajoLindia,02.04.2007
Nous sommes fous tous!!!

 
SorGalim,02.04.2007
Mais oui !!
 
cramberria,02.04.2007
je ne suis eso
 
MajoLindia,02.04.2007
Yes, yes, yes! ajajajajajaaa
 
MajoLindia,02.04.2007
Je pars d'ici déjà. Au revoir fou!!!
kiss kiss!
requetemuááá! ja!

 
SorGalim,02.04.2007
Au revoir. Muacckss!
 
MajoLindia,02.04.2007
Muacckss!
Muuuuaaaacckss!

 
cramberria,02.04.2007
adió, kisses
 
Hiperboreo,03.04.2007
spanish is better
 
lobodebarro,03.04.2007
Qu´est-ce que Llam avait dit? Il voulait faire des practiques en espagnol, pas en francais; pourtant on parle francais... Nous sommes fous, sorgalim, cramberria, majolinda et bientot, moi.
 
Llan,03.04.2007
N'en jetez pluuuuuuuuuuuuuuus !
Bon c'est d'accord je reste, et merci pour votre accueil.
Pero...
¿será necesario que yo aprenda español cuando todos hablan tan bien francés?
 
isavo,03.04.2007
Sr Llan,puede usted traducir y compartir con nosotros un poco de poesía en francés...por ejm,parte de "Le Bateau ivre" Arthur Rimbaud( una de mis preferidas)

Je sais les cieux crevant en èclairs,et les trombes,Et les ressaccs et les courants;je sais le soir,L`aube exaltèe oinsi qu`un peuple de colombes,Et j`ai `vu quelquefois ce que l`hamme a cru voir.
...
 
MajoLindia,03.04.2007
"Sé los cielos que estallan en relámpagos, y las trombas, y los iressaccs/i y las corrientes; sé la noche, iL `paleta exaltèe oinsi qu `/i un pueblo de pernos, y sé i`ai`/i vieron a veces lo que il `hamme/i creyó ver."


Lo que está en icursiva/i no sé traducirlo :(
Pero bue... espero que al menos lo poco que traduje te guste y, más o menos, te valga para darte cuenta de lo lindo que es el texto.

 
isavo,03.04.2007
Mira lo aprendí así:

Yo conozco los cielos que estallan en relámpagos,y las trombas,y las resacas,y las corrientes;conozco la tarde,el alba exaltada igual que un pueblo de palomas,y he visto algunas veces lo que el hombre creyó ver.

me encanta en realidad todo el poema...pero es largo de escribir
 
MajoLindia,03.04.2007
AAaahh, qué lindo!!
Pues qué quieres que te diga: quédate con tu traducción, porque la mía (compará con la tuya) fue de lo más patatera que hay. :S
jajajaa!!
 
isavo,03.04.2007
ja,gracias,pero no hay que negar que eso del "pueblo de pernos" es para pensar...me reí mucho...por eso es importante una buena traducción y tenemos que esperar a Llam...
 
MajoLindia,03.04.2007
Esperaremos pues a esa traducción... a ver si aparece Llam ...
 
Llan,04.04.2007
Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
 
Llan,04.04.2007
Hubiérais podido eligir peor poeta.
No sé si un poema se puede traducir... A ver la primera estrofa.
 
Llan,04.04.2007
El barco ebrio
Como yo bajaba Ríos impasibles,
Ya no me sentí guiado por los que halaban :
Pieles-Rojos chillones los habían tomado por blancos,
habiéndolos clavados desnudos a los postes de colores.
 
isavo,04.04.2007
Al descender los ríos,sentí que ya mis guías no hablaban de las sirgas:Pieles rojas chillones los habían tomado por blanco.fijándolos,desnudos,a postes de colores.

Carguero de trigo flamenco o de algodón inglés,nunca me preocupé por las tribulaciones.Cuando hubo terminado la algarada,los ríos me dejaron ir adonde quería.

Entre el furioso embate de las olas,yo,el anterior invierno más sordo que el cerebro de los niños,¡corrí!:las peninsulas que perdieron sus amarras no han padecido caos más soberbios.

La tempestad bendijo mi despertar marino,diez noches he bailado más ligero que un corcho,sobre olas insaciables de víctimas,sin nostalgia del ojo necio de los fanales.

Más dulce que a los niños la pulpa de las manzanas ácidas,penetró el agua verde de mi cascarón de pino,y,dispersando arpeos y timón,me lavó de inmundicias y de manchas de vino.

¡Y,desde entonces,me ha bañado en el poema de mar,de astros infundido y lactescente,devorando las ondas verdiazules,en las que,flotación lívida y arrobada,un ahogado pensativo desciende algunas veces.

en las que,de repente,tiñendo los azules,delirios y ritmos lentos bajo las rutilaciones del día,más fuertes que el alcohol,más vastos que las liras,fermentan los rubores amargos del amor!
 
Llan,04.04.2007
Ya no me importaba ninguna tripulación,
era portador de trigos flamencos o algodones ingleses.
Cuando con mis sirgadores acabaron aquellos alborotos,
los Ríos me dejaron descender adonde quería.
 
Llan,04.04.2007
El barco ebrio
Como yo bajaba Ríos impasibles,
Ya no me sentí guiado por los que halaban :
Pieles-Rojos chillones los habían tomado por blancos,
habiéndolos clavados desnudos a los postes de colores.
 
Llan,04.04.2007
Ya no me importaba ninguna tripulación,
era portador de trigos flamencos o algodones ingleses.
Cuando con mis sirgadores acabaron aquellos alborotos,
los Ríos me dejaron descender adonde quería.
 
salambo,21.04.2007
Sigo traduciendo: a ver la tercera!
En los chapoteos furiosos de las mareas,
Yo, el otro invierno, más sordo que el cerebro de los niños,
¡Corrí! Y las Penínsulas que sus amarras perdieron
no sufrieron barullos más triunfantes.
 
m_a_g_d_a2000,21.04.2007
La tempestad bendijo mis desvelos marítimos.
Más liviano que un corcho dancé sobre las olas
llamadas eternas arrolladoras de víctimas,
¡Diez noches, sin extrañar el ojo idiota de los faros!
 
Vogelfrei,22.04.2007
EL único francés valiente que conozco es Celine.
 
salambo,22.04.2007
Celine era antisemita; Fue condenado por sostener a los nazis
 
Llan,22.04.2007
Celine era un gran escritor. ¡ Pero era demasiado depresivo para ser valiente !
Un saludo romano.
 
Vogelfrei,22.04.2007
Para nadie es un secreto que Celine fuese Antisemita; lo cual no quita su calidad como escritor.
Y lo de valiente, es porque no se retractó de sus ideas, aun cuando ello le causara persecuciones y hasta la cárcel, sólo por su pensamiento.
 
mandrugo,22.04.2007
Sólo hace pocos años atrás logré vencer, o superar, mi rechazo por un personaje como Céline, y leí su libro Viaje al final de la noche.
Un libro grandioso, de esos que producen un cambio de registro interior en la vida de todo lector.
Pensé cómo un prejuicio me privó, por tantos años, de un libro de esa calidad sublime.
 
Llan,22.04.2007
Mandrugo, creo que resumes el pensamiento de muchos.
 
Llan,22.04.2007
Vogelfrei, has leído "La Question" (la cuestión, término de la Santa Inquisición), de Henri Alleg ? Con tus criterios, seguro que Alleg te parecerá un francés valiente. El hombre fue torturado por el ejército francés por no estar de acuerdo con la guerra de Argelia. Escribió su libro entre dos sesiones. Un editor valiente, Jérôme Lindon ( Les éditions de Minuit ) , le publicó a pesar de la censura.
 
Vogelfrei,23.04.2007
No, no lo leí, pero supongo que sí, me parecería valiente.
 
Vogelfrei,10.05.2007
Recordando:
"Lo único bueno de ser un paria, es que no tienes que rendirle cuentas a nadie"
L. Céline
 
Vogelfrei,10.05.2007
Otros franceses valientes son: Nin, Sand, Rimbaud, Toulouse-Lautrec
 
Llan,13.05.2007
¡Tengo escrito mi primer cuento en español! no me lo puedo creer.
 
conchitasv,13.05.2007
Bienvenido Llan, me congratula comprobar que los franceses por fin han comprendido que necesitan estudiar español para ser alguien. El idioma francés está en plena decadencia. Te auguro un gran futuro, estudiar español y vivir en el país de Sarkozy es ideal.
 
sophie,13.05.2007
Llan, tu n'es pas seul...
 
salambo,14.05.2007
Qué bien! voy a leerte enseguida.
 
sophie,14.05.2007
¿Y salambo también? No tenía ni idea....
 
Icnocuicatl,14.05.2007
si a ver y si esta mal p0s!!! aix vamos a leerte todos y bienvenido.
 
Llan,15.05.2007
Gracias, conchitasv
 



Para escribir comentarios debes ingresar al sitio: Ingresar


[ Privacidad | Términos y Condiciones | Reglamento | Contacto | Equipo | Preguntas Frecuentes | Haz tu aporte! ]